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23 juin 2025 Aucun commentaire

Mi-juin 2025, Google a officialisé la suppression progressive de plusieurs catégories de données structurées dans ses résultats de recherche. Cette décision vise à recentrer l’expérience utilisateur sur les contenus jugés les plus pertinents, tout en simplifiant l’affichage des pages de résultats. Pour les éditeurs de sites web, référenceurs et professionnels du digital, ce changement soulève une série de questions pratiques : quelles fonctionnalités sont impactées, pourquoi cette évolution maintenant et quels sont les effets attendus sur le SEO ? Cet article propose un tour d’horizon méthodique afin d’apporter une vision claire sur la portée réelle de cette mise à jour.

Quels types de données structurées Google retire-t-il ?

Dès la fin juin 2025, sept grandes familles de données structurées disparaissent du périmètre pris en charge par Google. Ces éléments, utilisés depuis plusieurs années pour enrichir l’affichage des résultats (ou « rich results »), répondaient à des cas d’usage spécifiques souvent peu répandus. Leur retrait ne signifie pas que la structuration des données devient inutile, mais marque un recentrage stratégique sur des formats plus standardisés.

La liste exacte n’a pas été diffusée intégralement au moment de l’annonce publique, mais plusieurs exemples typiques émergent : badges distinctifs, guides interactifs ou certaines évaluations très précises. L’idée principale est d’écarter les snippets trop spécialisés qui encombraient l’interface sans répondre aux attentes d’une majorité d’utilisateurs.

  • ⚠️ Retrait progressif de 7 familles de balisages
  • 🗓 Mise en place courant juin 2025
  • Suppression de fonctionnalités à faible usage
  • 🔎 Focus renforcé sur les données structurées prioritaires (exemple : FAQ, avis clients)

Pourquoi Google procède-t-il à ces suppressions ?

L’objectif affiché s’inscrit dans une politique globale visant à alléger l’expérience de recherche. Depuis quelques années, la multiplication des formats enrichis engendrait une certaine surcharge visuelle, notamment sur mobile. Sans bénéfice clair pour l’ensemble des internautes, ces modules additionnels pouvaient détourner l’attention de l’information essentielle.

Selon Google, les balises supprimées étaient soit trop spécialisées, soit sous-exploitées dans la pratique courante. Leur maintien coûtait en ressources et complexifiait l’indexation, sans retour sur investissement perceptible. La clarification et l’uniformisation du SERP servent ainsi la cohérence générale du moteur pour la prochaine étape de son évolution.

Comment Google justifie-t-il cette réorganisation ?

Les porte-parole de l’entreprise avancent deux axes principaux : optimiser la clarté de l’affichage et garantir une expérience homogène. L’expérience utilisateur prime désormais sur la variété des modules. Les tests menés en interne démontraient que les utilisateurs consultaient rarement les contenus issus des balises aujourd’hui concernées par la suppression.

L’arrêt progressif permet aussi d’ajuster le comportement des robots d’indexation et de concentrer les efforts sur les formats générant un impact réel. Ce choix assume pleinement une rationalisation de l’infrastructure technique derrière la page de résultats.

Existe-t-il un précédent ou est-ce une première ?

Google avait déjà opéré des ajustements similaires, principalement lors de l’introduction puis de la généralisation des extraits optimisés. Plusieurs fonctionnalités ponctuelles sont régulièrement retirées lorsque leur pertinence ou leur adoption faiblit. Le mouvement actuel s’inscrit dans cette continuité, témoignant d’une logique itérative constante côté Google.

Chaque évolution garde pour objectif la stabilité environnementale, tant pour la qualité des résultats proposés que pour l’équilibre entre découverte rapide et contextualisation approfondie.

Quel impact sur le référencement naturel ?

Selon la communication officielle, la suppression des données structurées ciblées n’entraînera aucun impact direct sur le placement dans les résultats, autrement dit sur le classement SEO pur. Les algorithmes ne tiendront plus compte de ces balises pour enrichir l’affichage, mais cela n’aura ni effet positif ni négatif sur le positionnement brut d’une page.

Pour les sites concernés, la principale conséquence reste la disparition des modules spécifiques au sein du SERP. Il s’agit avant tout d’un enjeu de visibilité de certaines informations complémentaires, pas d’un facteur affectant directement la performance algorithmique globale.

🔧 Élément de SEO 🚩 Avant retrait ✅ Après retrait
Positionnement dans le SERP Stable Stable
Affichage des rich results spécifiques Actif selon balise concernée Supprimé pour 7 types
Lisibilité générale Peut être encombrée Allégée et plus homogène

Quelles recommandations suite à la suppression des données structurées ?

Dans le contexte de cette migration, quelques ajustements sont recommandés pour maintenir une structure technique solide et tirer parti des formats toujours valorisés. Écarter progressivement les balises devenues obsolètes permet de préserver la propreté du code source. Privilégier les schémas incontournables (FAQ, Article, Product) maximise l’exposition potentielle auprès de Google Search.

Ce contexte impose également de suivre attentivement la documentation officielle des données structurées. Un audit régulier des pages clés garantit de détecter toute balise inutilisée, minimisant ainsi le risque de perturbation lors de futures évolutions du moteur.

  • 🛠 Anticiper l’adaptabilité des balisages techniques
  • 📋 Monitorer les changements via Google Search Console
  • 📈 Renforcer l’utilisation des données structurées prioritaires
  • 🧑‍💻 Mettre à jour la documentation interne dédiée au SEO

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